[Travaux] De veritate fidei, livre III, chapitre 5

Citation :

5 - Où l’on tire de ce qui précède que c’est la quête du bien commun qui doit motiver les hommes, ce pour satisfaire aux exigences de la Grâce, et qu’ainsi les hommes doivent s’attacher à cultiver toutes les vertus qui font la grandeur des peuples, et demander pardon pour leurs péchés devant l’Eternel, car un jour prochain Dieu établira son royaume ici bas.

En conclusion de ce traité, nous pouvons établir comme vérités les affirmations suivantes:

- L'objectif de tout être humain est la quête du bien commun, car c'est ainsi qu'il peut accèder à la félicité du Verbe; cette quête s'acquiert par la solidarité et la vie dans la cité ainsi que la mise de la raison au service de la foi

- La quête du bien commun ne peut s'approcher que par l'exercice de vertus, lesquelles ont été définies par Aristote et son disciple, Jésus Christ; sans ces vertus, point de salut pour l'âme. La vertu royale ne vient que du peuple dont le Verbe et ses prêtres sont les interprètes

- L'homme qui a péché doit en demander pardon à Notre Seigneur, car sa bonté est infinie est la seule à pouvoir permettre d'accéder au Royaume que le Verbe doit rétablir à la fin des temps.

Tiens? on en est déjà à la conclusion! Je n'avais pas vu le temps passer.

J'ai une petite interrogation sur ceci mon cher frère:

Citation :

Aristote et son disciple, Jésus Christ

Cela touche justement les débats du St Office, mais pour nous, Jésus Christ est il disciple d'Aristote?

Cet homme fut Christ, Seigneur et Sauveur du genre humain, fils de Dieu qui s'illustra par la pratique d'une vertu parfaite, et qui nous invita à imiter son exemple.[/quote]

Extrait du livre 1, chapitre 3 du veritate fidei.

Jésus est d'essence divine, puisque, de même qu'Aristote, inspiré par le
Verbe; s'il ne l'était pas, il perdrait sa mission de sauveur, donc son utilité.

Par contre, si l'on veut concilier enseignement du Chrit et d'Aristote, il faut bien aussi établir un lien entre eux, mais, c'est vrai, il faut revoir le formulation, je propose:

Citation :

La quête du bien commun ne peut s'approcher que par l'exercice de vertus, lesquelles ont été définies par Aristote et par Jésus Christ, tous deux inspirés par le Verbe; sans ces vertus, point de salut pour l'âme. La vertu royale ne vient que du peuple dont le Verbe et ses prêtres sont les interprètes

C'est bien ce qu'il me semblait.

La deuxième formulation convient tout à fait, je pense.