[Travaux] De veritate fidei, Livre 2, chapitre 1

Citation :

1 - Où l’on montre que la Grâce ayant engendré la nature, elle lui est supérieure en tout, et qu’incidemment elle peut l’infléchir par la force du Miracle.

Au commencement, le Verbe créa les cieux et la Terre; or, la Terre était informe et déserte.
Le Verbe décida alors de créer tout ce qui, aujourd'hui, la peuple. Ainsi il engendra le jour et la nuit, l'eau des fleuves et le ciel, les animaux marins et les animaux terrestres, l'homme et la femme.
Tout celà fut réalisé par la volonté du Verbe, laquelle engendra le miracle de la vie sur Terre.
La nature étant fille du Verbe, elle lui est naturellement soumise.
De même qu'il créa la vie, le Verbe voulut, par l'un de ses mystères dont il a le secret, permettre d'en corriger le cours ou les effets et de pouvoir agir sur elle. Ainsi permit-il à Moïse d'ouvrir la mer en deux, à Jésus de multiplier les pains ou de réssusciter Lazare.
Par son action, que l'on doit baptiser miracles, le Verbe montra que la nature, étant l'un des effets de sa Grâce, lui restait soumise et pouvait être infléchie de par sa Volonté.

Excellent cher frère... Je vois que vous reprenez le flambeau avec grand talent...


Rien à ajouter...