URGENT!!! Vita de Jésus Christ

MOBILISATION GENERALE

Chers frères et soeurs,

Le nommé Néocoeur marche sur nos plates bandes... Il use du Saint Nom de Jésus Christ pour rédiger une vita tout à fait scandaleuse ICI.

C'est intolérable... Je demande à tous les thomistes de se mobiliser. Faisons ensemble travailler nos méninges pour pondre une vita digne de notre Seigneur. C'est notre cheval de bataille, parbleu!

Fraternellement.

Qu'est-ce qu'une vita, frère Lorgol ?

Une histoire de la vie du Christ, ma chère soeur...

Parsonnez moi mais je crois l'avoir déjà dit quelque part : les évangiles retracent très bien la vie du Christ, et dans tous ses détails.
Aurions-nous la prétention de réécrire les évangiles ?
Si un quidam se targue de pouvoir le faire , sommes nous obligés de faire de même ?
Et quand bien même ce quidam le ferait, ne pourrions-nous pas dire qu'il n'a fait qu'un plagiat des évangiles, qui ont été écrits par des témoins directs de la vie du Christ ?
Tout ceci est d'un ridicule achevé

Ma chère soeur,

C'est malheureux mais c'est l'orientation prise par notre église. Ils ne veulent pas des évangiles, ils veulent une vita... Donc nous allons en rédiger une conforme aux évangiles... C'est, et soyez sur que je le regrette, le seul moyen que nous ayons pour sauvegarder ce qui reste de christianisme...

Cela dit, nous n'abandonnerons jamais les Saintes Ecritures, j'en fais le serment: nous y sommes attachés et nous le resterons. Seulement, si nous ne travaillons pas à cette fameuse vita à l'usage des profanes, celle de Néocoeur risque d'être adoptée, ce que je ne veux même pas imaginer... Prenons cela comme s'il nous fallait écrire la vie de Jésus à l'usage des enfants inscrits au catéchisme.

Fraternellement.

Bon, concernant cette Vita, je vais la suivre de près. J'ai déjà mis mes petits commentaires, mais j'aimerais bien savoir si vous êtes d'accord avec moi.

Concernant la futur Bible, ce serait bien qu'on participe pour une large part de cette Vita de Jésus effectivement, surtout quant on sait que cette Bible sera imprimée et illustrée.

Nous en avions discuté quelques peu avec frère Lorgol il y a de cela quelques jours maintenant, et j'avais dit que je me pencherai sur la question, en proposant quelques bribes de cette vita. Seulement, la tâche se révèle ardue, mes dons de synthèse ne sont pas à la hauteur de mes attentes et il m'est difficile de rendre autrement applicable un texte qui ne souffrirait aucun changement.

Mais je continue de m'instruire, les évangiles sont en effet une grande source d'informations, et il est regrettable que l'Eglise ne puisse accepter que l'on s'appuie dessus, plutôt que de faire les propres nôtres.

HRP Cette "vita" me choque profondément : toucher aux textes saints, c'est pour une chrétienne une profanation, un sacrilège (excusez les grands mots, je n'en trouve pas d'autres )

RP Pour éviter de provoquer un clash, je me garde d'intervenir dans le débat.
Je pense qu'il y a de bonnes trouvailles , mais pourquoi veulent-ils rentrer dans tous les détails de la vie de Jésus ? Plus on creuse, plus c'est ardu. Et puis le statut du Christ change : de prophète, le voilà Messie, maintenant ... A quand le Fils de Dieu ?

Hélas, j'ai peur que la Curie soit de plus en plus inflexible sur cette réécriture, Surtout depuis qu'une édition en papier a été prévue.

Donc, je pense que l'on devrait s'unir pour défendre pied à pied les choses que l'on peut sauver car on ne pourra pas tout faire accepter en bloc.

Par exemple, certains veulent appeler Jésus: Christos le sage et faire coucher Marie avec Joseph.

Ce sont sur ces détails qu'il faut se batte. Que pensez vous d'une Vita dans laquelle une double interprétation quant à la nature du christ serait possible. Homme pour les autres, Dieu pour nous.

On pourrait appeler Jésus le fils de l'homme (comme IRL), mais l'Eglise RP aurait plusieurs interprétations quant au sens de Fils de l'homme (homme= Dieu? homme=homme? homme=Joseph?)

Ce qui nous permettrait de conserver pas mal de choses.

Voici, par exemple, une version alternative à celle de néocoeur. Dites moi ce que vous en pensez sans aucunes restrictions. J'ai tenu compte de tout ce qui fut écrit suite à celle de néocoeur.

Citation :

Chapitre 1 :

Commencement de l’évangile de Jésus Christ, fils de l’homme.

Selon ce qui est écrit dans Aristote, le prophète ; voici, la venue du fils de l’homme confirmera le message de l’Eternel.

Marie vivait avec Joseph, qu’elle allait épouser. Voici ; un jour, trois cavaliers venant de loin allèrent à la rencontre de celle-ci. Arrivés devant sa maison de Nazareth, ils mirent pieds à terre. L’un des cavaliers, un homme d’allure majestueuse, qui se nommait Gabriel, s’avança, et dit :
Voici ; " Marie, bientôt femme de Joseph, qui est fils de Jacob, lui même fils de Matthan, qui fut fils d’Eléazar, descendant de David et d’Aristote, n’aie crainte, car le Seigneur t’aime et t’as choisi. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommera Jésus. Il sera le fils de l’homme. Il portera la parole de Dieu partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses pêchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "
Les cavaliers repartirent ensuite vers leurs contrés lointaines, comme ils étaient venus, laissant Joseph, qui était un homme de bien, s’occuper de Marie.

Ainsi advint ce que le cavalier avait annoncé, Marie conçu un enfant, et les deux parent firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jésus.

Voici ; l’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Comme il y avait beaucoup de monde à Bethléem, à cause du peuplement de cette ville, le couple ne trouva pour se loger que la bicoque délabrée d’un éleveur de porcs, car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Aussi, l’enfant naquit entre un âne et un taureau, il fut emmailloté et couché dans une mangeoire.

Marie dit se tourna vers l’enfant, et dit : Voici: " Béni soit-tu, toi qui es le fils de l’homme, et que nous nommerons Jésus, car tu sauvera le peuple de ses pêchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Les trois cavaliers peuvent êtres interprétés d'un point de vue littéral comme... trois cavaliers, mais aussi d'un point de vue symbolique comme la trinité donc Dieu... ce qui pourrait constituer une vision thomiste.

Car J'ai bien vu que nico n'acceptera pas l'ange Gabriel. Il en est de même pour la naissance de Jésus, le texte est volontairement flou sur sa nature, est ce le fils de Joseph? ou bien fut il conçu du St Esprit?

Si vous le permettez, j'aimerais proposer cette version au Saint Office, et ensuite, continuer dans cette optique.

Je ne vois aucune objection à apporter sur le fond. Le travail que vous avez fourni est exemplaire en tout point, laissant les espaces libres à l'interprétation de chacun, tout en tenant compte de la volonté de la Curie.

Cependant, si vous me le permettez, j'aimerai corriger une petite répétition et une phrase un peu trop "lourde".

Citation :

Comme il y avait beaucoup de monde à Bethléem, à cause du peuplement de cette ville

Cette phrase est un peu lourde, il y a une trop grande insistance sur l'effet de masse. Je vous propose, pour palier à ceci une phrase qui ressemblerait à "Du fait du surpeuplement qui existait alors à Béthléem". Je vous laisse juge de ma proposition.

La seconde petite erreur est sans doute une faute de frappe :

Citation :

Marie dit se tourna vers l’enfant, et dit

Il faut enlever le premier "dit".

Merci, je corrige les coquilles et modifie selon ce que vous m'avez dit, et je montre cela au saint Office.

Ensuite, j'attaquerais d'autres chapitres.

Je suis votre dévoué si vous avez besoin d'aide. Je n'y arrive pas seul, donc si je peux aider en quelque chose, je me sentirai surement au moins un peu utile, donc n'hésitez pas à me faire signe.

Ce qu'il faudrait, c'est déterminer les étapes importantes de la vie du Christ.

Car ce sont ces étapes qu'il faudra mettre en forme. A chaque point, il faudra veiller à ce que cette double interprétation soit possible, afin qu'au final, rien ne soit enlevé aux thomistes.

Si vous avez envie de faire un résumé très synthétique de la vie de Jésus, qui servirait de base à notre Vita, alors cela nous serait grandement utile.

Je vais faire de mon mieux afin de rassembler les éléments principaux de sa vie, je ne promet pas le résultat pour ce soir par contre, j'espère d'ici demain, mais il y a telllement à dire. Je vais au plus vite, et bien sur, au mieux.

Je me suis permis de corriger quelques fautes d'orthographe et de supprimer, si vous me le pardonnez, quelques "voici" inutiles.
D'autre part, je n'ai pas compris pourquoi vous avez placé la naissance de Jésus dans une porcherie (?). Les textes parlent d'une bergerie (d'où la fameuse controverse sur la date de naissance du Christ, car les bergeries ne sont pas vides en hiver). Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, j'ai remplacé ce brave porcher par un vacher, c'est tout de même plus digne pour le fils du Seigneur et ça rappelle un peu les RR.
Et ça explique la présence du boeuf près du berc.. heu.. de la mangeoire.
J'ai également rajouté la tournure de phrase, effectivement plus élégante, de Similibibi.
Libre à vous, Trufaldini, de remanier encore.
En tout cas bravo pour votre travail, je ne pourrais pas m'y atteler

Citation :

Chapitre 1 :

Commencement de la Vita de Jésus Christ, fils de l’homme.

Selon ce qui est écrit dans Aristote, le prophète : voici la venue du fils de l’homme qui confirmera le message de l’Eternel.

Marie vivait avec Joseph, qu’elle allait épouser. Un jour, trois cavaliers venant de loin allèrent à la rencontre de celle-ci. Arrivés devant sa maison de Nazareth, ils mirent pied à terre. L’un des cavaliers, un homme d’allure majestueuse, qui se nommait Gabriel, s’avança, et dit :
" Marie, bientôt femme de Joseph, qui est fils de Jacob, lui même fils de Matthan, qui fut fils d’Eléazar, descendant de David et d’Aristote, n’aies crainte, car le Seigneur t’aime et t’as choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jésus. Il sera le fils de l’homme. Il portera la parole de Dieu partout où il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "
Les cavaliers repartirent ensuite vers leurs contrées lointaines, comme ils étaient venus, laissant Joseph, qui était un homme de bien, s’occuper de Marie.

Ainsi advint ce que le cavalier avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jésus.

Voici ; l’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Du fait du surpeuplement qui existait alors à Bethléem, le couple ne trouva pour se loger que la bicoque délabrée d’un éleveur de vaches, car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Aussi, l’enfant naquit entre un âne et un boeuf, il fut emmailloté et couché dans une mangeoire.

Marie se tourna vers l’enfant, et dit : " Béni sois-tu, toi qui es le fils de l’homme, et que nous nommerons Jésus, car tu sauveras le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Citation :

On pourrait appeler Jésus le fils de l'homme (comme IRL), mais l'Eglise RP aurait plusieurs interprétations quant au sens de Fils de l'homme (homme= Dieu? homme=homme? homme=Joseph?)

Excellente idée... Cela dit je préviens officieusement mes frères et soeurs thomistes que le statut du Christ est inaltérable.. Si la position officielle de l'église nous contraignait à abandonner notre perception christique de l'aristotélisme, j'en tirerais toutes les conséquences...

Les "voici", c'est justement fait pour donner un côté biblique (des voici, y'en a à la pelle dans les évangiles, surtout cher Matthieu et Marc)

Pour les fautes, merci.

Pour la porcherie, en effet, je pensais faire un peu style RR, mais c'est beaucoup mieux avec un Vacher, idem pour la tournure de Similibibi.

Mais, , alors, si je comprend bien, vous n'êtes pas trop choquée! c'est une version... "potable"?

Trutru ! Ca me révolte mais je suis RP !!

A quand même!

Lorgol a écrit:

Cela dit je préviens officieusement mes frères et soeurs thomistes que le statut du Christ est inaltérable.. Si la position officielle de l'église nous contraignait à abandonner notre perception christique de l'aristotélisme, j'en tirerais toutes les conséquences...

C'est justement pour cela qu'il faut être les plus rapides. A la congrégation du St Office, j'ai proposé cette version pour mettre comme base l'idée qu'on puisse croire en Jésus, fils de Dieu.

Bon, ce chapitre vous paraîtra sans doute beaucoup plus choquant, normal, c'est une satyre.
Vous y reconnaîtrez qui vous voudrez.

Citation :

Chapitre 2 ;

Après la naissance de Jésus, voici que les trois cavaliers qui avaient annoncé la naissance de Jésus à Marie, vinrent à Jérusalem. Il proclamaient partout : " Soyez heureux et remerciez le très haut, car Jésus, le fils de l’homme, vient de naître. Il sauvera son peuple des pêchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le roi, à cette époque, se nommait Hérode. C’était un ténébreux, un veuf, un inconsolé qui avait combattu les mèdes grâce à une astucieux système de poulies et de charrettes. Mais sa gloire était alors bien pâle, et il était devenu un roi silencieux et détaché des misères de son peuple. Jaloux de son pouvoir, il prétendait diriger ses sujets mais ne sortait jamais des ors de son palais que pour réprimer un complot ou anéantir une fronde. Lorsqu’il entendit les mages prononcer un tel discours, il fut surpris, alors il demanda aux cavaliers : " Qui est ce péquenot qui se fait appeler Jésus et qui sauvera son peuple ? ou pourrais je le trouver ? dans quelle halle ? dans quelle gargote ?"
Les cavaliers se concertèrent et dirent :
" Jésus est le messie, il est annoncé par Aristote, duquel il descend, ainsi que de David. Selon la prophétie, il apportera aux hommes la bonne parole et confirmera les préceptes Aristotéliciens. Son influence sera grande et ses disciples nombreux, qui se reconnaîtront en lui et en Aristote pour des siècles et des siècles. Vous pourrez le trouver à Bethléem. "

A ces mots, Hérode, qui avait peur de perdre son trône, appela ses gardes, et leurs dit, voici : " Gardes, un homme vient de naître, qui pourrait conjurer contre moi. Il faut a tout prix empêcher que cet homme ne perce. Il se trouve à Bethléem. Trouvez le, et assassinez le ! Usez même d’astucieux systèmes de poulies et de charrettes si nécessaire !".

Mais les trois cavaliers s’étaient méfiés de la curiosité malsaine d’Hérode. Ils s’en revinrent à Bethléem, et réapparurent une nuit aux parents de Jésus. L’un d’eux se détacha du groupe, et dit :
" Levez vous ! Prenez votre petit enfant avec vous, et allez sur les chemins. Dirigez vous au sud ouest, en Egypte, et restez y jusqu'à ce que l’on vous prévienne. Car Hérode veut faire périr le petit enfant. "

Alors, les parents se levèrent, prirent dans leur bicoque les miches de pain et épis de maïs qui leur restait et partirent sur les routes, en direction du sud Ouest, en passant par Tarotshé.

Il sortit des frontières du pays, et resta en Egypte autant de temps qu’il fallut pour que le roi Hérode meurt.

Celui ci, apprenant par ses gardes que les cavaliers l’avait joué, devint furieux, et dit : " Gardes, ces cavaliers sont des provocateurs ! ils m’ont roulé ! Qu’on les éradique immédiatement. Quant à ce fils de l’homme, il ne doit pas percer. Allez et trouver tout les enfants de moins de deux ans, et éradiquez les, à coup de magnum 44 s’il le faut. "

Alors, les fameuses armées d’Hérode, celles qu’il était capable de lever en masse en quelques heures seulement, se mirent en marche et sillonnèrent tout le pays. Ils arpentèrent chaque halles, chaque gargotes, laissant des messages sur lesquels ils demandaient à la population de présenter aux autorités tout les enfants de moins de deux ans, pour les recenser sois disant.

Et les gens du peuple, innocemment, présentèrent leurs enfants ou leurs filleuls aux autorités sans se rendre compte du drame qui se jouait.

Et l’on entendit des pleurs, des cris, et l’on vit du sang, de la sueur et des larmes. Ces gardes, qui étaient affreux, sales et méchants égorgeaient ces jeunes âmes innocentes devant les yeux de leur parents.

Et le ténébreux, du haut de son trône, regardait le massacre silencieusement, mélancolique et froid. Après cette crise, le roi retomba dans son silence, léthargique. Si bien qu’il oublia de s’alimenter, perdit des forces, et mourut enfin.

En Egypte, à ce moment, les trois cavaliers apparurent encore à Marie et Joseph. Il leur dirent, voici :
" Levez vous ! Prenez votre petit enfant avec vous, et allez sur les chemins. Dirigez vous au nord Est, en Galilée. Car Hérode est mort aujourd’hui, aussi vous ne craignez plus rien. "

Alors, les parents se levèrent, prirent dans leur bicoque les miches de pain et épis de maïs qui leur restait et partirent sur les routes, en direction du Nord Est, en passant par Tarotshé. Il arrivèrent enfin dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplisse la prophétie d’Aristote.

J'ai effectué quelques corrections et petits changement, notamment le passage du magnum, qui, malgré la fantaisie ne me paraît pas être nécessaire. J'ai volontairement oté une phrase :

Citation :

Il sortit des frontières du pays, et resta en Egypte autant de temps qu’il fallut pour que le roi Hérode meurt.

Je l'ai enlevée car vous parlez ensuite des décisions du roi, il y a donc un anachronisme dans la rédaction, le jusqu'à implique que l'action finale est achevée, et donc que le roi est déjà mort. Il ne peut donc prendre de décision après. Je n'ai pas replacée la phrase à cause du début, qui cause également un problème de temps si on le met après l'épisode des enfants maudits.

Citation :

Chapitre 2 ;

Après la naissance de Jésus, voici que les trois cavaliers qui avaient annoncé la naissance de Jésus à Marie, vinrent à Jérusalem. Il proclamaient partout : " Soyez heureux et remerciez le très haut, car Jésus, le fils de l’homme, vient de naître. Il sauvera son peuple des pêchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le roi, à cette époque, se nommait Hérode. C’était un ténébreux, un veuf, un inconsolé qui avait combattu les mèdes grâce à un astucieux système de poulies et de charrettes. Mais sa gloire était alors bien pâle, il était devenu un roi silencieux et détaché des misères de son peuple. Jaloux de son pouvoir, il prétendait diriger ses sujets mais ne sortait jamais hors de son palais si ce n'est pour réprimer un complot ou anéantir une fronde. Lorsqu’il entendit les mages prononcer un tel discours, il fut surpris, alors il demanda aux cavaliers : " Qui est ce péquenot qui se fait appeler Jésus et qui sauvera son peuple ? Où pourrais je le trouver ? Dans quelle halle ? Dans quelle gargote ?"
Les cavaliers se concertèrent et dirent :
" Jésus est le messie, il est annoncé par Aristote, duquel il descend, ainsi que de David. Selon la prophétie, il apportera aux hommes la bonne parole et confirmera les préceptes Aristotéliciens. Son influence sera grande et ses disciples nombreux, qui se reconnaîtront en lui et en Aristote pour des siècles et des siècles. Vous pourrez le trouver à Bethléem. "

A ces mots, Hérode, qui avait peur de perdre son trône, appela ses gardes, et leur dit : " Gardes, un homme vient de naître, qui pourrait conjurer contre moi. Il faut a tout prix empêcher que cet homme ne perce. Il se trouve à Bethléem. Trouvez le, et assassinez le ! Usez même d’astucieux systèmes de poulies et de charrettes si nécessaire !".

Mais les trois cavaliers s’étaient méfiés de la curiosité malsaine d’Hérode. Ils s’en revinrent à Bethléem, et réapparurent une nuit aux parents de Jésus. L’un d’eux se détacha du groupe, et dit :
" Levez vous ! Prenez votre petit enfant avec vous, et allez sur les chemins. Dirigez vous au sud ouest, en Egypte, et restez y jusqu'à ce que l’on vous prévienne. Car Hérode veut faire périr le petit enfant. "

Alors, les parents se levèrent, prirent dans leur bicoque les miches de pain et épis de maïs qui leur restait et partirent sur les routes, en direction du sud Ouest, en passant par Tarotshé.

Celui ci, apprenant par ses gardes que les cavaliers l’avait joué, devint furieux, et dit : " Gardes, ces cavaliers sont des provocateurs ! Ils m’ont roulé ! Qu’on les éradique immédiatement. Quant à ce fils de l’homme, il ne doit pas percer. Allez et trouver tout les enfants de moins de deux ans, et éradiquez les"

Alors, les fameuses armées d’Hérode, celles qu’il était capable de lever en masse en quelques heures seulement, se mirent en marche et sillonnèrent tout le pays. Ils arpentèrent chaque halle, chaque gargotte, laissant des messages sur lesquels ils demandaient à la population de présenter aux autorités tout les enfants de moins de deux ans, pour les "recenser".

Et les gens du peuple, innocemment, présentèrent leurs enfants ou leurs filleuls aux autorités sans se rendre compte du drame qui se jouait.

Et l’on entendit des pleurs, des cris, et l’on vit du sang, de la sueur et des larmes. Ces gardes, qui étaient affreux, sales et méchants égorgeaient ces jeunes âmes innocentes devant les yeux de leur parents.

Et le ténébreux, du haut de son trône, regardait le massacre silencieusement, mélancolique et froid. Après cette crise, le roi retomba dans son silence, léthargique. Si bien qu’il oublia de s’alimenter, perdit des forces, et mourut enfin.

En Egypte, à ce moment, les trois cavaliers apparurent encore à Marie et Joseph. Il leur dirent, voici :
" Levez vous ! Prenez votre petit enfant avec vous, et allez sur les chemins. Dirigez vous au nord Est, en Galilée. Car Hérode est mort aujourd’hui, aussi vous ne craignez plus rien. "

Alors, les parents se levèrent, prirent dans leur bicoque les miches de pain et épis de maïs qui leur restait et partirent sur les routes, en direction du Nord Est, en passant par Tarotshé. Il arrivèrent enfin dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplisse la prophétie d’Aristote.

Le magnum 44, c'est une allusion à Lévan. a vrai dire, je l'ai marqué en sachant que cela allait être retiré.

Pourtant, cela n'a pas choqué frère nico outre mesure.

Ensuite, cette histoire de la mort d'Hérode, c'est vrai, mais c'était pour me rapprocher de l'évangile de St Matthieu, qui, il me semble, utilise cette manière d'écrire. Ceci dit, le texte va très bien sans cette phrase.

Très drôle !
Mais si tu sors ce texte, Trufaldini, il y en a un qui va se reconnaitre immédiatement, et alors là ! ON EST TOUS MORTS !!! (ou éradiqués )

Mais non, celui auquel tu fait référence est en train de dormir, il se rendra compte de cela bien longtemps après le tirage papier, lorsque tout les Aristotéliciens auront leur bible RRs dans sur leurs tables de nuits.

Et là, il sera trop tard...