Entretien avec Ivrel

Venez, ma soeur, que je vous parle de nos nouvelles orientations.

Je sais que vous êtes très charitable, vous avez même peut être des idées sur la manière dont on pourrait pratiquer cette charité. Pourrions nous en parler.

La loi sur la soupe populaire, qui s'inspira de votre initiative, pourrait tout à fait être une composante sur cette charité. Vous pourriez avoir la charge d'un office de charité. Si vous le voulez, nous pourrions proposer cette idée.

Monseigneur,
Oui, je veux bien me charger d'un office de charité.
Mais j'aimerai aussi mettre en place un modèle de charte à proposer aux mairie (charte entre le curé et le maire) pour officialiser les soupes populaires, et par la-même en définir les règles, éviter les abus. Eviter aussi que des gens peu scrupuleux s'approprient les marchandises mises en vente à bas prix en donnant pouvoir aux lieutenant de police d'intervenir en commencant par avertir (c'est plus efficace que si c'est le joueur lambda qui prévient.... la peur du gendarme ), puis si besoin en sanctionnant les récidivistes.
Je vais réfléchir à un texte, vous me direz ce que vous en pensez.

En ce qui concerne le dogme et les autres aspects de la confrérie j'ai bien peur de manquer de compétences, mais si vous voyez un domaine où je puis être utile......

Attendez, je vais vous soumettre la loi sur les soupes populaires que l'on voulait appliquer. Vous me direz ce que vous ne pensez et vous agirrez en fonction.

De plus, je demanderais à notre recteur et à Lovian si l'on peut créer cet office de Charité.

Préambule:

Notre Congrégation est celle de l'ouverture, de la tolérance, de l'entraide, de l'amour du prochain, de l'humanisme.

Pour être parfaitement en accord avec ces valeurs, et dans le besoin actuel de réformer nos actions, de les étendre et de les améliorer, je propose ici un projet de loi sur les soupes populaires Thomistes.

Des origines et du fondement de l'action:

La légitimité de cette action vient de ce qu'elle existe déjà de façon ponctuelle. Nous avons des exemples de villages, comme Aurillac ou une soupe populaire fonctionne et permet aux vagabonds et aux pauvres de se nourrir à un prix très raisonnable.

Cette action se situe dans la lignée des hommes et des femmes qui nous inspirèrent lors de la fondation de la congrégation.

Ici, il faut citer quelques initiateurs:

- L'Archevêque Himérius, Dieu ait son âme, grand fondateur de ce qui deviendra le courant Thomiste...
- Ivrel, soeur Thomiste, à l'époque diaconesse, aujourd'hui abbesse, qui continue aujourd'hui, dans un soucis constant de générosité, de tenir la soupe populaire à Aurillac.

Ces balbutiement nous ont permis de dégager les dangers et les côtés positifs de cet actions.

Le fonctionnement des soupes populaires:

Le principe de la soupe populaire est très simple: il s'agit pour les donneurs d'acheter de la nourriture basique (pain, maïs) au prix normal sur le marché, puis de s'inscrire dans les halles dans un endroit réservé à ladite soupe en détaillant le nombre de pains consacrés à la soupe, l'heure à laquelle ledit donneur les revendra et le prix auquel il les revendra. Ensuite, au jour dit et à l'heure dite, le donneur revent ses pains ou son maïs sur le marché à bas prix (2 écus par exemple). Seuls les vagabonds peuvent acheter de ces pains là, des exceptions pouvant être acceptées.

De la Justesse des Soupes populaires

Les soupes populaires sont judicieuses pour plusieurs raisons:

- D'abord et avant tout parcequ'elles permettent de nourrir des pauvres gens, dans le besoin, et en cela de se rapprocher du prochain en étant en accord avec le message du Christ.

- D'un point de vue plus pragmatique, c'est le prestige de l'Eglise et de la Congrégation qui en ressort grandi. Une confiance peut se créér entre les prêtres et les volontaire donnant la soupe et ceux qui la reçoive.

- Cette soupe est un facteur social fort, dans le sens ou, étant servie au milieu des villages, elle permet aux gens de quitter leurs maisons, de se rassembler, de se connaître, de discuter. En un mot, la soupe populaire créé des liens. La solidarité s'en trouve renforcée.

Des risques liés aux soupes populaires:

Mais il ne faut pas oublier que tout n'est pas aussi simple. Les soupes populaires entraînent des inconvénients:

- L'économie des duchés est fragile, et elle n'est pas construite sur l'humanisme. En cela, aider un vagabond à manger sans payer, c'est l'aider à devenir paysans plus vite, or, les villes, les duchés ont besoin de vagabond pour rester dans une situation économique équilibrée. Et en retour, la population, pour vivre, à besoin de cette stabilité.

- Les soupes peuvent entrainer des jalousies entre ceux qui en profitent et les autres.

- Certains abus existent, de gens qui, sans être dans le besoin, se servent au détriment des pauvres.


En conséquence de tout cela, je soumet la proposition de loie suivante:

Elle va suivre:

Citation :

Article 1:

Etant donné nos valeurs définies dans le préambule ainsi que les justesse des soupes populaires, chaque frère ou Soeur Thomiste devra dans la mesure du possible, veiller à en créér une dans le village ou il/elle habite.

Article 2:

Ces créations de soupes populaires se traduiront par la création d'un sujet dans la halle du village. L'initiateur de ce sujet veillera à en informer le pouvoir temporel local. De même, il fera en sorte, que le sujet soit mis en "post it".

Les créateurs de ces soupes devront se référer au préambule de ce document, à la partie "le fonctionnement des soupes populaires" pour créer le sujet et mettre en place son action.

Article 3:

L'initiateur pourra déléguer l'organisation de sa soupe populaire ou bien s'entourer de volontaires pour la faire vivre au fil du temps. Le responsable de la soupe populaire, quel qu'il soit, sera appelé: "Le gestionnaire". Ses collaborateurs seront appelés "les associés". Les associés pourront être laïques.

Article 4:

Le gestionnaire d'une soupe populaire devra régulièrement en assurer la publicité, et l'approvisionement. De même, il devra veiller au statut de ceux qui viendront manger cette soupe.

Si un paysan, un artisan ou quelqu'un de plus haut placé n'ayant pas reçu l'autorisation de jouir de cette soupe populaire en profite malgrè tout, le gestionnaire ou un des ses associés devra lui faire parvenir un message lui demandant la revente de cette soupe au prix d'achat.

Article 5:

Dans les cas d'abus de cette soupe populaire, des réprimandes seront adressées aux profiteurs et une compensation leur sera demandé. Les gestionnaires seuls décideront de ces cas là, fixant le montant ou la nature de la compensation.

Article 6:

Dans les villages ou existe déjà une soupe populaire, ou après la création de celle ci, les frères Thomistes devront s'efforcer de donner l'exemple en participant aux dons. Un don par semaine et par Thomiste serait une bonne chose, mais ces dons seront adaptés aux besoins (se référer à l'article 7)

Les vagabond sont exemptées de ces dons, ainsi que les personnes en difficultés financières.

Les thomistes appartenant à une des catégories décrites dans l'alinéa 2 seront aussi exemptés de l'obligation de donner.

Article 7:

Etant donné les inconvéniants détaillés dans la partie "Des risques liés aux soupe populaire", un équilibre devra être trouvé pour ne pas menacer l'économie du village. Ainsi, une certaine tempérence dans la générosité devra être observée. Un rythme de 4 pains à 2 écus par semaine est un bon rythme.

Cet aspect sera examiné au cas par cas, chaque village ayant une économie différente et le marché évoluant chaque jours. Ainsi, l'organisation de la soupe populaire du village devra adapter au fil du temps l'offre de soupe à la conjoncture du village.

De même, les donneurs devront s'entendre entre eux pour établir un rythme de dons. Afin d'éviter des semaines ayant des trop pleins de soupe, et d'autres ne voyant aucun donneurs approvionner celle-ci, le gestionnaire devra établir un roulement entre les généreux donneurs afin d'étaler les dons.

Article 8:

Les exceptions existeront, si une personne ayant au moins le niveau 1 demande à bénéficier de cette soupe, le gestionnaires décidera si oui ou non il pourra en bénéficier.

Le gestionnaire basera sa décision sur des critères simples comme la difficulté financière ponctuelle et prouvée de ladite personne.

Voilà ma soeur, dites moi ce que vous en pensez!

Lovian entra sans frpper dans le bureau où truffaldini le demandait. Il ne fraapa pas dus fait qu'il avait entre les mains un enorme dossier manuscrit au sujet des soupes populaire.

Bonjour Fère truffaldini. Dame Ivrel, bonjour de même.

Il posa le dossier sur la table.

Alors au sujet de la soupe pouplaire,...

Il se mit à fouiller l'énorme dossier et en sortit une feuille préecrite.

Monseigneur truffaldini, pouvez vous signer ici. Et madame Ivrel à cet endroit-ci.

C'est la demande de création, vous soutenez tous deux ce projet?
Et bien il sera d'ici peu proposé au chapitre. et ensuite, vus pourrez travailler en son sein. Je vous demande de patienter une petite semaine. Pour cela, il faudrait que vous travillez avec messire truffaldini pour vous "former".

Voila.

Il leur tendit le document.

(HRP: Le document arrive, dsl je suis un peu débordé HRP)

Je trouve que c'est une très bonne proposition Monseigneur, par contre je pense que pour éviter les abus, il faut demander au maire de mettre dans son annonce le règles de la soupe populaire du style : " soupe populaire pour les vagabonds, pains et maîs à 2 écus/pièce, plus de renseignement sur [donner le lien sur le forum] et de même sur le message d'annonce de l'église. Et aussi prendre contact avec le ou la conseiller(ère) au niveau 0 si ce poste existe pour qu'elle en explique le principe aux vagabonds.

Messire Lovian, je suis prête à signer votre document dès que j'en aurai pris connaissance.

HRP : je suis aussi très débordée !!!

Bien, nous pourrions revoir cette loie et mettre ces points que vous soulez dans un nouvel article.

Frère Lovian, je suis de même impatiant de voir le document que vous nous montrerez.

Il est vrai que cet office de charité serait une bonne chose pour coordonner les initiatives.

je me permets de rajouter son début a murat, dit titof en entrant

Cette soupe populaire a d'ailleurs été remarquée par les habitants de Ventadour, il ont demandé des explications, et comptent aussi en mettre une en place parainnée par leur conseiller aux vagabonds.