Hagiographie d'Himérius

Notre frère Himérius, disparu il y a peu pour la plus grande peine de tous, peut être considéré comme le véritable père de notre Congrégation même si la création d'une obédience ne constituait pas pour lui une solution satisfaisante à la crise qu'a traversée notre Eglise et à la réforme apportée au dogme.

Notre frère a fait montre, lors des troubles qui ont agités notre famille, de la détermination et de l'intégrité qui lui était reconnue par tous. Son parcours au sein de l'Eglise, ses actions tant dans les arcanes du Vatican que dans les diocèses et paroisses qui l'ont vues officier, ont forgé l'estime que beaucoup lui portaient.

Si les temps ne sont peut-être pas encore venus pour que sa reconnaissance soit favorablement étudiée au Vatican, les tensions n'étant pas encore apaisées chez certains, il me paraît juste que la Congrégation thomiste travaille à l'élaboration de son hagiographie, pour qu'en temps voulu, ce Saint Frère puisse être proposé à la béatification.

Voilà un résumé de ce que j'ai put découvrir dans les archives de la Cathédrale de Clermont sur Himérius. Je vous trancrit ici le texte que j'ai prononcé lors de son enterrement.

Mais je pense pouvoir trouver d'autres choses en cherchant bien.

Citation :

Himérius commença sa carrière ecclésiastique en juin 1453. Il fut alors nommé curé à La Flèche par l’évêque d’Anjou qui était à l’époque Césarion. Celui-ci m’a d’ailleurs dit qu’à l’époque, Himérius était son meilleur curé, celui en qui il faisait le " plus confiance " pour reprendre ses mots.
Mais l’Eglise n’est pas exempt d’intrigues, aussi, Césarion fut renvoyé après une sombre histoire politique. Et Himérius rassembla les suffrages et devint évêque d’Anjou. Il fonda la Cathédrale d’Anjou, une des première Cathédrale du Royaume.
Les grands hommes savent s’entourer ; Au poste d’évêque, Himérius s’empressa de nommer des hommes de talents : Briconnet (qui fut son chanoine et un proche ami), Sephirot, Vilca, Benoit XVI, Malepeyre, cocoss et Moile. Certains de ces noms nous sont maintenant familiers, à nous autres, clercs.
C’est en juillet qu’eut lieu une des plus grandes affaires dans lesquelles fut impliqué Himérius. Prêtre à la Flèche, Destino fut accusé d’hérésie, notamment dans sa manière de prier et d’adorer une idôle : " super Mouton ". L’inquisition surveillait désormais l’évêché d’Anjou et menaçait le village de la Flèche. Mais Himérius avait choisi de soutenir ses paroissiens et de risquer le bûcher pour eux… On reconnaît là le courage d’un grand homme qui voulut faire avancer l’Eglise. Leto2 parle même " d’un certain humour ".
La lutte fut âpre, l’adversaire était personnifié par Sanctus, homme redoutable s’il en est, mais Dieu était avec Himérius et lui accorda la vicitoire. La Curie confirma Himérius dans sa charge d’évêque par un vote.
Mais Himérius se battait sur plusieurs fronts, essayant d’y gagner le combat de Dieu. Durant cette période, il aida beaucoup les templiers à obtenir la reconnaissance du Vatican. Himérius fut avec un de ses grands amis, Zeveritd du Limousin, les deux premiers évêque templiers. C’est ainsi que le temple s’est installé, qui est depuis devenu le premier ordre des royaumes, pesant de son influence sur les décisions du Vatican.
Ces templiers montrèrent très vite leur efficacité. En Août, les Anglois ont souhaité envahir la Bretagne. Par le Biais d’Himérius et de son système de communication rapide, l’attaque fut contrée par l’ordre des templiers et de son Sénéchal. Un mois plus tard, MortauRats, le comploteur et chef de la pieuvre noir, fut arrêté, encore grâce à l’aide des templiers.
Mais la vie, même pour les meilleurs d’entre nous, n’est pas faite que de succès : En Août, Himérius créa la cathédrale d'Angers, mais elle n’attira pas grand monde.
Même après cet échec, Himérius continua de défendre sa vision des choses, il continua de donner son opinion, même si elle était différente de celle de la Curie. Il se fit une réputation d’esprit libre au Vatican en Septembre en enterrant le Duc d'Anjou, Onyx, un homme qui s’était suicidé, en proie à de violentes passions. Jusqu'au bout, Himérius défendit cet homme qui s’était donné la mort par égarement, montant en première ligne au Vatican pour cela. Cette affaire fit grand bruit et donna à Himérius une image d’évêque non consensuel qu’il assuma parfaitement.
Himérius fut aussi celui qui fonda le premier concordat dans nos royaumes occidentaux. Depuis, bien d’autres régions se sont mies sous régime concordataire.
Après avoir quitté l’Anjou et avoir brigué la charge d’évêque dans la limousin, Himérius lui préféra finalement notre bonne région, l’Auvergne.
Pour la petite histoire, Himérius " remporta " le sacerdoce devant Arathornf ici présent, à une voie près. Ceci se passait fin juin 1453.
Et c’était de nouveau le temps des constructions ; celle de la Cathédrale de Clermont, en début octobre, qui attira de nombreux fidèles.
Là encore, Himérius sut s’entourer d’hommes de valeurs, comme Arathornf, qui, ayant rejoint Himérius, fut nommé Vicaire Général du Bourbonnais Auvergne.
Construction également, avec Illinda et Marman, de l’antichambre des exorcistes… Abysmo rapporte qu’à cette époque, Himérius se révéla un très bon professeur.
Et ses derniers projets, biens commencés pour certains, inachevés pour d’autres, sa mort étant venue trop vite, étaient la création d’une chambre des laïc, d’une chambre des maires, d’une bibliothèque, d’un journal de l’Eglise, d’une chambre des Avocats… Tout cela au sein de la Cathédrale.
Bref, vous l’aurez compris, Himérius était un homme d’action, un homme ouvert, un précurseur qui tint toujours compte du peuple et ne pensa que par lui. C’est pour cette raison qu’il ne voulut pas être Cardinal.
Himérius fut cependant victime de nombreuses injures, sa manière de voire pouvait en effet choquer les esprits les plus étroits. Mais, l’inquisition n'a jamais eut le dernier mot face à Himérius. Il était un modéré, mais qui s’engageait dans ses combats sans modérations.
Son dernier combat le tua. Voulant sauvegarder le dogme et la liturgie du Pape Nicolas V, il proclama l'indépendance de l'Eglise d'Auvergne, créa avec quelques hommes l'ECA, mais ne put se rendre compte que ses compagnons s'engageaient dans une voie de compromis en créant la Congrégation de Saint Thomas. Il était dans un coma grave et trépassa vendredi vers 1 heure du matin.

Merci frère Trufaldini de nous rapporter ces éléments qui constituent une excellente base de départ pour la rédaction de cette hagiographie.

Si il y a besoin je peut répondre à quelque questions.

Histoire de completer cette biographie.

Rappelez vous aussi que on enlumine une Hiagraphie a partir d'une base de ce type là. Ensuite, le projet pourra être présenté.