| Congrégation de Saint-Thomas C'est ici que ceux qui croient en Christos, notre Messie, se réunissent |
|
| [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 Ven 17 Mar - 18:36 | |
| - Citation :
- 1 - Où l’on montre que la nature de l’homme lui impose de vivre au sein de la cité, et que la cité étant ainsi une exigence de la nature de l’homme, elle est une exigence de Dieu dont procède la nature.
La cité est une communauté politique comprenant la collectivité des citoyens; ainsi est-elle définie à l'époque d'Aristote. Ceci implique que tout homme qui veut agir sur son destin et celui des autres se doit de participer à la vie de la cité. En effet, ainsi que nous l'enseignent les Evangiles, l'homme a le devoir d'aimer son prochain, de lui venir en aide et de l'assister, actions qui ne se peuvent faire que dans le cadre de la cité et le Christ, lui-même, vécut au milieu de ses disciples et de ses semblables, prêchant, secourant, distribuant pain et poisson. On peut donc en conclure que l'homme a le devoir de vivre en société s'il veut aider son prochain. Cette vie au milieu de la cité est une exigence du Verbe puisqu'il est maître de la nature, comme bien nous l'avons prouvé dans le livre 2. La preuve en est le miracle qu'il permit au Christ d'accomplir en multipliant pain et poissons pour nourrir une nombreuse assemblée venue écouter son Fils. Eût-il béni cette action d'un miracle s'il eût condamné sa participation à la cité? Assurément, non. |
| | | Trufaldini Recteur
Nombre de messages : 898 Localisation : Aurillac Date d'inscription : 22/12/2005
| Sujet: Re: [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 Sam 18 Mar - 2:10 | |
| Ce me semble très bon. Mais en quoi cette foule se trouvait elle en rapport avec la Cité? Je veux dire: quand Jésus nourri la foule, cela est il vraiment une preuve en faveur de la Cité?
Pour le reste, je vois que vous avez enlevé le passage qui sous entendait que les anachorètes n'étaient que des brutes; à moins que ce ne fut dans un autre chapitre. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 Sam 18 Mar - 16:09 | |
| Pour les anachorètes, je compte, si j'arrive à les introduire, préciser que leur isolement n'a pour but que de pouvoir méditer en paix pour réfléchir aux moyens de mieux faire fonctionner la société, donc la cité.
Pour l'assimilation entre la foule et la cité; j'essaye tant bien que mal de faire coïncider Aristote et la Bible.
Une cité est un espace organisé, géré par les citoyens; de même que la cité, toute société possède une organisation spontanée ou voulue par elle-même : en ce sens, elle forme une "cité" au sens symbolique. C'est en agissant socialement, en distribuant les pains et poissons que le Christ rejoint la cité, car l'action sociale est un des éléments d'engagement au service de la cité, donc de la société, donc des foules qui la composent.
Voilà quel a été mon raisonnement. Paut-être faudrait-il l'expliciter davantage? Si vous avez une idée, faites m'en part. |
| | | Trufaldini Recteur
Nombre de messages : 898 Localisation : Aurillac Date d'inscription : 22/12/2005
| Sujet: Re: [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 Sam 18 Mar - 16:20 | |
| Ainsi je comprend votre raisonnement, qui est fort juste, et très intéressant.
Il est vrai qu'il faudrait peut être, dans ce cas, expliciter d'avantage le côté symbolique de la cité composée par la foule. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 Sam 18 Mar - 19:54 | |
| Version revue: - Citation :
- 1 - Où l’on montre que la nature de l’homme lui impose de vivre au sein de la cité, et que la cité étant ainsi une exigence de la nature de l’homme, elle est une exigence de Dieu dont procède la nature.
La cité est une communauté politique comprenant la collectivité des citoyens; ainsi est-elle définie à l'époque d'Aristote. Ceci implique que tout homme qui veut agir sur son destin et celui des autres se doit de participer à la vie de la cité. En effet, ainsi que nous l'enseignent les Evangiles, l'homme a le devoir d'aimer son prochain, de lui venir en aide et de l'assister, actions qui ne se peuvent faire que dans le cadre de la cité et le Christ, lui-même, vécut au milieu de ses disciples et de ses semblables, prêchant, secourant, distribuant pain et poisson. On peut donc en conclure que l'homme a le devoir de vivre en société s'il veut aider son prochain. Cette vie au milieu de la cité est une exigence du Verbe puisqu'il est maître de la nature, comme bien nous l'avons prouvé dans le livre 2. La preuve en est le miracle qu'il permit au Christ d'accomplir en multipliant pain et poissons pour nourrir une nombreuse assemblée venue écouter son Fils. En effet, par son action sociale (qui est engagement dans la cité), Notre Seigneur montra clairement l'intérêt de s'engager dans la vie de celle-ci pour venir en aide à la multitude, tout ces gens qui composent la cité. Eût-il béni cette action d'un miracle s'il eût condamné la participation de son Fils à la cité? Assurément, non. |
| | | Trufaldini Recteur
Nombre de messages : 898 Localisation : Aurillac Date d'inscription : 22/12/2005
| Sujet: Re: [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 Sam 18 Mar - 20:18 | |
| Bravo mon cher frère. Ainsi tournée, la chose se comprend aisément. | |
| | | Lorgol
Nombre de messages : 365 Date d'inscription : 28/12/2005
| Sujet: Re: [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 Mar 21 Mar - 17:49 | |
| Je trouve que votre travail est remarquable, cher frère.. - Citation :
- Pour le reste, je vois que vous avez enlevé le passage qui sous entendait que les anachorètes n'étaient que des brutes; à moins que ce ne fut dans un autre chapitre.
C'est pourtant le discours aristotélicien dans toute sa splendeur, mon cher frère. Un homme n'en est pas un en dehors de la cité, selon notre bon philosophe: c'est soit une brute, soit un dieu. Aristote a une perception parfaitement organique de la cité. Il ignore l'individu en tant que tel, et ne l'envisage qu'inséré dans une société hiérarchisée, remplissant le rôle qui lui est attribué, parfois celui d'esclave, et qui plus est en faisant preuve de vertu, autrement dit de zèle. La cité aristotélicienne est une ruche. Une abeille seule est inutile, pire, elle ne mérite même pas le nom d'abeille, puisque la nature des choses, animées ou inanimées, réside dans leur destination. Il est, de ce point de vue, tout à fait clair que l'humanisme chrétien et le proto-totalitarisme aristotélicien sont incompatibles. Alors moi, je rigole quand j'entend ceux qui, au Vatican, parlent d'osmose entre aristotélisme et christianisme. La méthode oui, le fond certainement pas... C'est pas vrai ça! M**** à la fin! | |
| | | karel Maître ès diplomatie
Nombre de messages : 342 Localisation : RIP Date d'inscription : 22/12/2005
| Sujet: Re: [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 Mer 22 Mar - 1:23 | |
| - lorgol a écrit:
- Aristote a une perception parfaitement organique de la cité.
Tout à fait cher frère car comme l'a dit un autre grec, "l'homme est un animal social"... L'humain en peut rien faire en dehors de la Cité, il ne peut que végéter et ne peut en acun cas survivre, ne serait-ce que du point de vue organique... Comment un homme seul pourrait-il assurer une descendance ? Un simple point de vue organique... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 | |
| |
| | | | [Travaux] De veritate fidei, Livre 3, chapitre 1 | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|