LA SOUPE POPULAIRE THOMISTE
Préambule:Notre Congrégation est celle de l'ouverture, de la tolérance, de l'entraide, de l'amour du prochain, de l'humanisme.
Pour être parfaitement en accord avec ces valeurs, et dans le besoin actuel de réformer nos actions, de les étendre et de les améliorer, je propose ici un projet de loi sur les soupes populaires Thomistes.
Des origines et du fondement de l'action:La légitimité de cette action vient de ce qu'elle existe déjà de façon ponctuelle. Nous avons des exemples de villages, comme Aurillac ou une soupe populaire fonctionne et permet aux vagabonds et aux pauvres de se nourrir à un prix très raisonnable.
Cette action se situe dans la lignée des hommes et des femmes qui nous inspirèrent lors de la fondation de la congrégation.
Ici, il faut citer quelques initiateurs:
- L'Archevêque Himérius, Dieu ait son âme, grand fondateur de ce qui deviendra le courant Thomiste...
- Ivrel, soeur Thomiste, à l'époque diaconesse, aujourd'hui abbesse, qui continue aujourd'hui, dans un soucis constant de générosité, de tenir la soupe populaire à Aurillac.
Ces balbutiement nous ont permis de dégager les dangers et les côtés positifs de cet actions.
Le fonctionnement des soupes populaires:Le principe de la soupe populaire est très simple: il s'agit pour les donneurs d'acheter de la nourriture basique (pain, maïs) au prix normal sur le marché, puis de s'inscrire dans les halles dans un endroit réservé à ladite soupe en détaillant le nombre de pains consacrés à la soupe, l'heure à laquelle ledit donneur les revendra et le prix auquel il les revendra. Ensuite, au jour dit et à l'heure dite, le donneur revent ses pains ou son maïs sur le marché à bas prix (2 écus par exemple). Seuls les vagabonds peuvent acheter de ces pains là, des exceptions pouvant être acceptées.
De la Justesse des Soupes populairesLes soupes populaires sont judicieuses pour plusieurs raisons:
- D'abord et avant tout parcequ'elles permettent de nourrir des pauvres gens, dans le besoin, et en cela de se rapprocher du prochain en étant en accord avec le message du Christ.
- D'un point de vue plus pragmatique, c'est le prestige de l'Eglise et de la Congrégation qui en ressort grandi. Une confiance peut se créér entre les prêtres et les volontaire donnant la soupe et ceux qui la reçoive.
- Cette soupe est un facteur social fort, dans le sens ou, étant servie au milieu des villages, elle permet aux gens de quitter leurs maisons, de se rassembler, de se connaître, de discuter. En un mot, la soupe populaire créé des liens. La solidarité s'en trouve renforcée.
Des risques liés aux soupes populaires:Mais il ne faut pas oublier que tout n'est pas aussi simple. Les soupes populaires entraînent des inconvénients:
- L'économie des duchés est fragile, et elle n'est pas construite sur l'humanisme. En cela, aider un vagabond à manger sans payer, c'est l'aider à devenir paysans plus vite, or, les villes, les duchés ont besoin de vagabond pour rester dans une situation économique équilibrée. Et en retour, la population, pour vivre, à besoin de cette stabilité.
- Les soupes peuvent entrainer des jalousies entre ceux qui en profitent et les autres.
- Certains abus existent, de gens qui, sans être dans le besoin, se servent au détriment des pauvres.
En conséquence de tout cela, je soumet la proposition de loie suivante:Elle va suivre: