[TRAVAUX] De veritate fidei - Livre Ier - Chap. 2

Chers frères et soeurs,

Voici un nouvel axe de réflexion...

Citation :

2 - Où l’on observe qu’est très louable l’effort d’Aristote pour définir la vertu des hommes en société, et que cette vertu est bien proche de la charité que nous impose le pardon chrétien, et de l’abandon de soi que nécessite une existence vouée au respect des principes de nostre inaltérable Foi.

Je pense qu'ici, l'important est de définir le contenu du concept de vertu chez Aristote (abnégation, quête du bien commun...).

A vos plumes !

Fraternellement

Mon frère, j'ai eu beau essayer de chercher, je n'ai pas réussi à trouver un début de piste de réflexion parce que j'ai échoué à trouver des références à tout celà dans Aristote. j'ai donc encore de sérieux progrès théologiques à faire.

Concernant Aristote, l'Ethique à Nicomaque, étudié dans les universités du Royaume, ainsi que le Gorgias sont des ouvrages définissant avec précisions les principes de Bien, de Bon et de Mal. J'essaierais d'en faire une synthèse assez rapidement car ils s'inscrivent assez bien je pense dans la réflexion de notre frère Lorgol.

Excellente idée cher frère Karel...

Merci frère Karel pour ces précieux renseignements sur les sources à utiliser.

Au commencement, Dieu créa le Paradis afin de permettre aux hommes d'avoir accès au bonheur.
Or, depuis qu'il en fut chassé, l'homme n'a de cesse que de retrouver ce bonheur suprême.
Cependant, c'est n'est que par la vertu que l'homme peut entreprendre sa quête, donc par les oeuvres, comme l'a montré Dieu en punissant par le Déluge les hommes qui, oublieux de ces vertus, se mirent à faire ce qui était mauvais aux yeux de Dieu.
Ces vertus par lesquelles on peut se rapprocher du bonheur nous ont été enseignées par Notre Seigneur, notamment, la charité que Jésus pratiqua en multipliant les pains, l'abnégation qui conduisit Jésus à se sacrifier pour le bien de tous, mais aussi, comme nous l'enseigna Aristote, en participant à la vie de la cité, car, c'est en prenant part à la vie laïque que nous pouvons par notre compassion et notre attention aux problèmes de nos semblables nous rejoignons cette abnégation au service des autres.
Ainsi, en pratiquant ces vertus l'homme se rapproche de ce qui plait à Dieu et ainsi peut avoir accès au bonheur supême de le contempler.

Voilà quelques idées, je ne sais ce que vous en penserez.

grrr, j'ai oublié de me relire, et donc, se trouve une phrase par très française que, j'espére, vous me pardonnerez de devoir rétablir en son sens pour la bien comprendre.

Pas mal, mon frère

Excellent, excellent !

Frère Jerem je vous félicite... Je vais intégrer le tout tel quel, je pense...

Citation :

Au commencement, Dieu créa le Paradis afin de permettre aux hommes d'avoir accès au bonheur.

Or, depuis qu'il en fut chassé, l'homme n'a de cesse que de retrouver ce bonheur suprême.

Cependant, ce n'est que par l'exercice de la vertu que l'homme peut entreprendre sa quête, donc par une abnégation sans faille à la cause de tous, comme l'a montré Dieu en punissant par le Déluge les hommes qui entreprirent de faire ce qui était le mal, c'est à dire l'absence de vertu.

La vertu par laquelle on peut se rapprocher de Dieu nous a été enseignée par Notre Seigneur. La charité que Jésus pratiqua en multipliant les pains, l'abnégation qui le conduisit à se sacrifier pour le bien de tous, mais aussi, comme nous l'enseigna Aristote, la participation à la vie de la cité, car, c'est en prenant part à la vie laïque que nous pouvons, par notre compassion et notre attention aux problèmes de nos semblables, faire acte de Foi, sont autant de voies vers le Salut.

Ainsi, en pratiquant la vertu, l'homme se rapproche de ce que Dieu veut, et ainsi peut avoir accès au bonheur supême de le contempler, à l'éternelle béatitude.

Voici quelques modifications... Qu'en pensez vous frère Jerem, chers frères et soeurs ?

ça me paraît très bien, d'autant plus que ceci s'articule parfaitement avec la première partie des travaux.

Frère Jérém semble pouvoir constituer un soutien d'importance à notre frère casuiste !

En effet ! Il montre des qualités fort intéressantes...

Excellent, frère Lorgol !