" Il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu" (Matthieu 22:21).
Par cette phrase, le Christ a clairement montré que le spirituel et le temporel sont deux demaines séparés avec une essence différente.
Le pouvoir spirituel a comme devoir de conduire l'homme vers le bien et la vertu qui le méneront à la connaissance de Dieu et au paradis, tandis que le pouvoir temporel n'a pour but que de diriger les hommes en fonction de ses intérêts politiques, économiques et sociaux.
Néanmoins, il appartient à l'Eglise, d'influencer le temporel, soit en y participant, soit par incitation, pour le mener à prendre en compte les problèmes des plus pauvres d'entre nous et de diriger sa politique conformément aux voeux des évangiles.
Mais, au-delà de cette action, il n'appartient pas à l'Eglise d'abandonner ses objectifs spirituels au profit d'intérêts temporels. En celà, la Curie a fort bien réagi en publiant le texte qui suit:
L'Eglise doit passer avant tout pour un clerc, il doit vivre pour elle, penser pour elle, et faire pour elle.
Le danger est d'utiliser l'Eglise et son influence à ses fins personnelles.
La curie romaine proclame donc :
-Autorisation de lier pouvoirs spirituels et pouvoirs temporels.
A condition :
Qu'il s'assume comme clerc et porte son titre écclésiastique devant la population (curé, évêque, archevêque, etc).
Si la population accepte un archevêque ou un cardinal comme seigneur, tant mieux, mais il ne doit absolument pas mettre en retrait ses fonctions écclésiastiques.
Si l'Eglise et le pouvoir spirituel est sacrifiée au profit d'intérêt laïcs par un prélat, ce prélat risque de sanctions. L'inquisition surveillera cela et prendra les mesures adéquates en cas de nécessité.